1. |
Ça fait du bien
02:37
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Quand on a que’qu’chose su l’coeur, c’est bon d’en parler
Si on attend trop longtemps, on pourra rien changer
Dire tout bas: “J’ai d’la misère, j’sais plus ou m’garrocher
J’avais besoin d’un bon coup d’main, j’ai l’esprit tiraillé.”
J’avais l’sourire d’un enfant, rien n’pouvait me nuire
Mais quelque part dans ma p’tite vie, j’ai bien failli mourir
Comme un enfant...innocent, dans le grand jeu d’la vie
Toujours poussé à aller d’l’avant, j’pouvais pas m’en sortir
Refrain:
Y’a rien comme le fou rire, quand on veut s’encourager
Y’a rien comme une oreille, quand on doit partager
Vivr’ au jour le jour, reprendre sa liberté
Ça fait du bien d’en parler
15 - 16 ans, j’sais plus quoi faire, j’ai perdu le goût d’rire
J’me sens trompé, j’me sens brûlé, mais pas capable de l’dire
Hey le jeu d’la vie c’est jamais fini, mais j’pouvais pu m’en sortir
Personne voyait l’enfant fragile, on l’avait oublié
Refrain: . . . 2X
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2. |
Hey maman
03:20
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À 14 ans, j’m’en souviendrai toujours
J’courais souvent les filles, j’cherchais l’amour
J’me d’mandais: “C’est quand mon tour?”
15 ans, J’étais le plus fort
J’me battais dans cour d’école, j’m’en souviens encore
J’pensais impressionner les femmes avec mon corps
Hey maman, Hey maman
Hey maman, Hey maman
J’voulais tout simplement savoir comment m’y prendre pour faire l’amour
J’voulais tout simplement savoir comment m’y prendre pour faire l’amour
16 ans, j’étais le plus beau
J’me promenais souvent tout d’seul dans mon auto
Ma ‘68 Fairlane, c’était pas qu’le show
Hey maman, Hey maman
Hey maman, J’te d’mandais pas grand-chose
J’voulais tout simplement savoir comment m’y prendre pour faire l’amour
À 17 ans, j’ai perdu ma confiance
J’sortais plus, j’courais même plus les danses
À 18 ans, j’avais manqué ma chance
Hey maman, Hey maman
Hey maman, Hey maman
J’voulais tout simplement savoir comment m’y prendre pour faire l’amour
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3. |
Y’est jamais trop tard
03:40
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Si tu veux changer le monde à coups d’idées
Cache tes blessures, dis-toi qu’c’est du passé
T’as l’goût de r’commencer, faire table rase, tout effacer
Tes pas l’premier pis tu s’ras pas l’dernier
Refrain:
Si tu veux parler d’amour, si tu veux changer l’décor
Si c’est ben c’que tu veux faire, y’est jamais trop tard
Aux nouvelles on parle de trop d’conflits armés
De jalousie, d’abus, de Préjugés
On chante la gloire des hommes qui s’font la guerre
Qui partout font de grosses affaires
Tu d’dis qu’ce s’rait si beau de tout changer
Refrain:
À force d vivr’ le mensonge et le doute
À force d’entendre dire qu’y a rien à faire
T’as parfois l’goût d’abandonner
Mais dis-toi ben qu’y faut pas lâcher
Y’aura toujours l’espoir, faut ben y croire
Refrain:
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4. |
Les enfants de la rue
04:01
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Ils habitent les ruelles, les enfants du chagrin
Grattent les fonds d’poubelles, avares de lendemains
À l’ombre des cheminées, cherchent la sortie d’secours
Voient leur avenir bloqué, leurs rêves à contre-jour
Les enfants de la rue ont pourtant droit à leur sourire
à leurs amours, à leurs bonheurs, à leurs plus beaux délires
Les enfants de la rue, ‘faudrait peut-être leur tendre la main
faire sauter les chaînes qui retiennent, leur rendre c’qui leur revient
Les enfants de la rue
Le cri comme un couteau, le regard interrompu
Le ventre pris dans un étau, les raisons inconnues
Et sous un ciel qui gronde, dans un monde épuisé
Les grands combats reprennent, pour ces soldats du pavé
Les enfants de la rue ont pourtant droit à leur sourire
À leurs amours, à leurs bonheurs, à leur plus beaux délires
Les enfants de la rue, ‘faudrait peut-être leur tendre la main
Faire sauter les chaînes qui retiennent, leur rendre c’qui leur revient
Les enfants de la rue
Les enfants de la rue, ‘faudrait peut-être leur tendre la main
Faire sauter les chaînes qui retiennent, leur rendre c’qui leur revient
Les enfants de la rue
Ils habitent la ruelle... la ruelle derrière chez nous
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5. |
Être si heureux
02:46
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Not’ p’tit coin d’terre, not’ vieux camion un peu rouillé
Le chien, le chat et pis les enfants à élever
Les taxes augmentent pis y’a des factures à payer
Etre si heureux c’est compliqué
On parle de stresse entr’ deux annonces à la télé
On parle de p’tites pilules qui vont tout arranger
“Travaille, travaille, trouve-toi deux jobs, ‘faut s’débrouiller”
Etre si heureux c’est compliqué
Arrive la fin d’semaine
Pas l’temps de se r’poser
Les courses à faire pis la maison à nettoyer
Pis l’samedi soir tout l’monde s’ra là pour le hockey
Etre si heureux...c’est compliqué
“Pédale, pédale mon Chuck, on parle de mises à pied
Y faut qu’on double les ventes avant la fin d’l’année
Mange ton sandwich, t’as même pas l’temps d’boire ton café”
Etre si heureux c’est compliqué
Perdu mon job, ben oui, la mine y l’on fermée
J’achète ma caisse de douze, j’m’installe devant la télé
C’pas grave y’a des téléromans toute la journée
Etre si heureux c’pas compliqué
Arrive la fin d’semaine
Pas l’temps de se r’poser
Les courses à faire pis la maison à nettoyer
Pis l’samedi soir tout l’monde s’ra là pour le hockey
Etre si heureux...c’pas compliqué
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6. |
Le cow-boy
03:31
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Y’ vit sa vie, c’est ben c’qu’y disent... y’est un cow-boy
Fier et fort, y couche dehors... Y’est un cow-boy
Jamais stressé, y’est pas pressé, une cigarette pour se r’poser
Le héros du grand écran, c’est le cow-boy
Les demoiselles le trouvent si beau... Y’est un cow-boy
Elles voudraient bien lui faire la cour... lui faire le tour!
Toujours alerte, y’a pas la tête folle, un homme de valeurs et de parole
Le grand sauveur en denim blanc, c’est le cow-boy
Yipee yiyow yipee yiyay
Le samedi soir, y aime ben danser... yodelayee
Le vent dans ‘face, fouetté par la pluie
Y’ira pas ben ben loin aujourd’hui
Un feu solitaire, les yeux vers l’Ouest
“Ya baby... I’m the best...”
Le samedi soir, y ramasse sa blonde, sa cow-girl
Pis y vont danser un p’tit set carré
Vous savez c’que j’veux dire!
Trois, quatre pas sur la piste de danse pis c’est un vrai party
Parce que lui y’est tellement fin, tellement beau, tellement galant
Y fait pas d’tort à personne
C’est un gars qui est ben l’fun... y’est un cow-boy
Y’est toujours prêt, y’est toujours là
C’t’un dur à cuire pis y s’en fait pas
Un revolver chaud caresse sa cuisse, son seul contact avec la justice
Pousse pas trop fort, ça l’met en crisse, y’est un cow-boy
Yipee yiyow yipee yiyay
Le samedi soir, y aime ben danser... yodelayee
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7. |
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Lorsque j’me sens seul et ça m’arrive souvent
J’pense à toi qui attend mon retour
J’marche et je jongle, j’ai peur que tout s’effondre
Sauras-tu m’attendre pour toujours?
Tes yeux sont clairs, tes pensées sont pures
T’es la plus belle que j’aie connue
Quand j’te vois sourire, j’veux simplement te dire:
“Tu es celle que j’ai toujours voulue...”
Lorsque la nuit tombe, entre toi et moi
Pourras-tu m’attendre pour toujours?
Et si jamais ton coeur, si fragile s’écrase
Je s’rai là pour lui porter secours
Tes yeux sont clairs, tes pensées sont pures
T’est la plus belle que j’aie connue
Quand j’te vois sourire, j’veux simplement te dire:
“Tu es celle que j’ai toujours voulue...”
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8. |
Y’aura toujours l’amour
04:09
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Malgré c’qui s’brasse au p’tit écran
Malgré les guerres qui se ressemblent
Malgré les pleurs de trop d’enfants
Malgré les drames qui nous rassemblent
N’oublie pas qu’il y a l’amour, n’oublie pas nos espoirs
N’oublie jamais... y’aura toujours l’amour
Malgré les chefs qui sèment la peur
Malgré les discours qu’on entend
Malgré les phrases apprises par coeur
Les p’tits scandales nourris d’argent
N’oublie pas qu’il y a l’amour, le territoire de nos espoirs
N’oublie jamais... y’aura toujours l’amour
Malgré les dieux à bon marché, malgré les paradis perdus
Malgré les promesses essoufflées, malgré la folie dans la rue
Malgré les jungles devenues poussière
Malgré les héros fatigués
Malgré l’ennui et la misère
Malgré les horizons bloqués
N’oublie pas qu’il y a l’amour, le territoire de nos espoirs
N’oublie jamais... y’aura toujours l’amour
Malgré les chagrins muets, les politiciens vendus, le chômage, la pauvreté
Malgré les dictateurs, la solitude
Malgré l’impuissance, l’insignifiance, l’indifférence, l’intolérance, la violence
Malgré tout ça...
Y’aura toujours l’amour
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9. |
Le blues de la garderie
02:59
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À 7h30 tous les matins, toujours le même départ
Sans perdre de temps, la course reprend, ‘faut faire un p’tit effort
Mon père travaille, ma mère aussi, j’ai l’blues de la garderie
J’comprends pas mais paraît-il
C’est comme ça qu’on vit aujourd’hui
Tous les midis, le même sandwich, dans mon p’tit coin tranquille
Souvent rêveur , la tête ailleurs, c’est pas toujours facile
J’attache bien mon manteau, même mes souliers
J’attends la fin d’l’après-midi
J’comprends pas mais paraît-il
C’est comme ça qu’on vit aujourd’hui
Ça prend deux salaires pour arriver
Du moins c’est c’qu’on m’a dit
Y s’cassent la tête du lundi au vendredi
On a deux garages, pis deux autos
Pis mes parents sont les plus beaux
C’est pas la faute à personne
Y veulent toujours monter plus haut
Quand j’s’rai grand, adolescent, j’aurai sûrement mes souvenirs
J’ai toujours eu le nécessaire, ça va sans dire
Mais quelque part, y manque que’que chose
À fin d’mon après-midi
J’comprends pas mais paraît-il
C’est comme ça qu’on vit aujourd’hui
J’comprends pas, c’est pas facile
J’ai le blues de la garderie
J’comprends pas mais parait-il
C’est comme ça qu’on vit aujourd’hui
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10. |
Les mots pour dire
03:16
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Je cherche les mots qu’il faut, pour me défaire du silence
Je veux trouver les mots qu’il faut, pour te dire mon impuissance
Seul, mes secrets, mes idées... je veux dormir à poings fermés
C’est dans toutes mes pensées mais comment l’expliquer
J’ai juste pas les mots pour le dire
C’est fou ces regards interdits, c’est fou d’avoir voulu aimer
C’est fou ces bêtises d’une nuit, les lendemains qu’on veut oublier
Le souv’nir d’une ombre inconnue... d’une étoile filante, perdue
C’est dans toutes mes pensées mais comment l’expliquer
J’ai juste pas les mots pour le dire
J’irai jusqu’au bout avec toi, je fredon’rai un air fragile,
Un air qui me vient d’autrefois, un air au refrain malhabile
J’y mettrai tout c’que j’ai d’chaleur... je ré-inventerai mon bonheur
T’es dans toutes mes pensées, mais comment l’expliquer
J’ai juste pas les mots pour le dire
C’est dans toutes mes pensées mais comment t’expliquer
J’ai juste pas les mots pour le dire
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11. |
Le temps du rock
03:17
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J’ai parcouru toute l’Amérique, j’vis d’une paye à l’autre
J’ai jamais su me conformer, pas tout à fait comme les autres
Parmi toutes les merveilles, c’est toi que j’ai choisie
J’t’ai donné les meilleures années de ma vie
C’était le temps du rock
C’était le temps du roll
D’était le temps du rock’n roll
J’ai trop connu la solitude, brassé d’un bar à l’autre
J’ai toujours voulu viv’ de mes chansons, pas tout à fait comme les autres
Aucun regret, on fait c’qu’on fait, on s’dit qu’tout est permis
J’t’ai donné les meilleures années de ma vie
C’était le temps du rock
C’était le temps du roll
C’était le temps du rock’n roll
J’ai souvent pensé abandonner, retourner chez moi
Refaire les pas de mes ancêtres, sans trop savoir pourquoi
Affamé du rythme, séduit par la mélodie
J’t’ai donné les meilleures années de ma vie
C’était le temps du rock
C’était le temps du roll
C’était le temps du rock’n roll! 2X
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Chuck Labelle Sudbury, Ontario
Cowboy du Nord de l'Ontario, sympathique chanteur franco-ontarien et passionné de Noël.
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