1. |
Besoin de vivre
04:11
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Entre ailleurs et Tanger
Il raconte sa vie
L’oiseau des dunes aux ailles blessées
Qui revient au pays
Dans le train de minuit
Il vit entre deux temps
Les mots voilés, le ton soumis
Un aller simple entre les dents
Refrain:
Il a besoin de vivre les ailes déployées
Sur ce vent qui l’enivre en pleine liberté
La hantise de l’exil
Le rêve inapaisé
Les adieux difficiles
Toujours l’appel de l’étranger
Au beau milieu de la nuit
Il sent le poids de son passé
Revoit les gestes insoumis
D’une mère aux jeux baissés
Une douce nostalgie envahit ses silences
Une mer de sable au bout de la nuit
Son regard en partance
Refrain:
Une douce nostalgie envahit ses silences
Une mer de sable au bout de la nuit
Son regard en partance
Il a besoin de vivre les ailes déployées
Il a besoin de vivre en pleine liberté
Il a besoin de vivre...Il a besoin de vivre
Il a besoin de vivre
Sur ce vent qui l’enivre...Il a besoin de vivre
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2. |
Jusqu'au bout
04:27
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Dans la nuit fatiguée, les pleurs d’une enfant
Les larmes de son père qui n’sait plus consoler
Tant d’espoirs barbouillés de drames et de sang
C’est le monde à l’envers... le désir réprimé
Le début et la fin entremêlés
Victimes anonymes, sentiments clandestins
Parfum de guerre au matin, victoires proclamées
Jouets brûlés dans les ruines... la tête dans les mains
Refrain:
Manoeuvres imbéciles dans la cour du voisin
Refaire les frontières pour redire la misère qui nous tient . . . coup sur coup
Idées folles qui nous rongent aux p’tites heure du matin
L’impression de devoir aller jusqu’au bout
Jusqu’au bout
Dans le bruit des fusées le même père s’en va
La photo d’une enfant qu’il n’a pu consoler
Dans ses yeux fatigués, le feu du combat
L’éternité d’un instant qui doit tout changer
Refrain:
Manoeuvres imbéciles dans la cour du voisin
Refaire les frontières pour redire la misère qui nous tient . . . coup sur coup
Idées folles qui nous rongent aux p’tites heures du matin
L’impression de devoir aller jusqu’au bout
Jusqu’au bout
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3. |
La danse du noyé
03:25
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Elle a toujours eu ses raisons
Cet air lointain qui lui va si bien
Et dans la nuit parfumée
Elle refait les même pas
Les pas d’une danse, d’une passion
Sous les palmiers de son jardin
Elle n’a jamais cessé de rêver
À celui qui n’est plus là
Refrain:
Oh... toi qui dors sous les vagues
Le vent te ramène à celle qui rêve en tournoyant
On dit souvent qu’elle divague
Elle dansera pour toi jusqu’à la fin des temps
Carino.,..Tengo que bailar...nuestro baile.
Carino... No me olvides... No me olvides.
Te quiero. Yo te Quiero para siempre
Elle n’a jamais oublié
La force de sa main, de son regard
La cadence de leur pas de deux
Son amour de la mer
Malgré le temps qui a passé
Elle revit son départ
Son marin qui s’en va dans le bleu
Ses espoirs éphémères
Refrain:
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4. |
Terre fragile
05:16
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Entends-tu la brise qui nous fredonne
La chanson des peuples d’autrefois
Entends-tu les prières, les sanglots et les chants
Qui nous parlent depuis la nuit des temps
Comprends-tu le silence des espèces disparues
Nos déserts d’asphalte à perte de vue
Comprends-tu les feux morts, les gratte-ciel chancelants
Comprends-tu l’impatience des grands tourments
Refrain:
Au milieu du remous, une envie nous reprend
L’élan d’un rêve, fragile et innocent
L’appel d’une terre promise, le souffle du souv’nir
Un grand besoin de lumière nous surprend
Terre fragile
Attends-tu que vienne le grand torrent pour tout laver
Attends-tu le tremblement qui viendra tout changer
Attends-tu que tout croule, ne laissant que poussière
Un paysage dévasté à refaire
Imagine ce qui vient, imagine un instant
Découvrir le monde des peuples d’autrefois
Imagine le rire, les couleurs des saisons
Qui nous saoulent depuis la nuit des temps
Refrain:
Entends-tu les vallées, les montagnes
Entends-tu les plaines, les océans
Entends-tu la complainte d’une terre sans frontière
Comprends-tu?
Refrain:
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5. |
Veut, veut pas
02:49
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Les années passées d’vant son piano ou à caresser sa guitare
Y’braillait sa vie dans son micro, voulait dev’nir rock’n’roll star
Plus tard y s’est branché, y’a tourné dans les trous
Plus souvent qu’à son tour
Roulait sa bosse aux quatre vents, en rêvant d’être un jour
Refrain:
Une grande vedette du 33 tours ou d’la télévision
La tête prise entr’deux haut-parleurs
Qui défoncent le mur du son
Y’a toujours fait du rock chromé
Jamais laissé tomber
Parce que veut, veut pas son rêve lui tient à coeur
Les années passent, les années coulent, on vieillit comme on peut
Toujours à ch’val sur nos principes, toujours les mêmes enjeux
Enfin comprendre qu’on est c’qu’on est, c’qu’on a toujours été
Les entrevues pour s’vider l’coeur
Sans trop trop s’ répéter
Refrain:
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6. |
Sur un air d'ailleurs
05:02
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J’suis parti depuis si longtemps tous les villages se ressemblent
Toujours le même bar, le même clocher, quelques chômeurs de trop
J’veux t’parler depuis si longtemps de tout c’qui m’tient à coeur
Mais le blues me guette, le blues me prend quand j’me sens mal dans ma peau
Tant d’histoires à t’raconter d’escales inattendues
La rage au coeur, le mal de toujours partir à zéro
Dompter cette peur qui me trahit à longueur d’insomnies
Dans ces villages, dans ces visages qui me ressemblent trop
Refrain:
La nuit est longue, le jour s’ennuie
J’me sens glisser, sans toi à mes côtés
À la radio, le palmarès des coeurs brisés
Je relis tous mes bouts d’papier
Tous ces moments que j’ai voulu t’chanter
Sur un air d’ailleurs que t’as toujours aimé
Un jour on prendra l’temps d’s’parler de tout et de rien
De c’qui nous fait rire, de nos amours, du voyage incertain
De tous nos amis disparus, des chimères d’autrefois
Un jour on prendra l’temps d’rêver comme tu voudras
Refrain:
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7. |
Le grand bleu
04:01
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Elle vient de si loin dans le temps
Millions d’années contre vents et marées
Dans les eaux profondes, elle joue sa vie
Elle vient de si loin dans le temps
Quand la mer écume, gonfle sa mante
Elle descend vers un monde de silence
L’immense calme du fond marin
Dernier refuge quand gronde la tourmente
Quand les vagues déferlent sur la grève
Au loin, dans les brumes du matin
Elle soulève son corps vers le ciel
Les yeux tournés vers la terre des hommes
J’ai vu l’aigle, le cormoran
J’ai vu les étoiles de mer
Je l’entends chanter, je l’entends rêver
Mais j’ai jamais vu la baleine
Où est passée la baleine?
Quand elle surgit dans les songes d’un enfant
Plus grande que le plus grand des navires
Elle demeure la géante des légendes
Quand elle surgit dans les songes d’un enfant
Dans l’empire du grand bleu, plus profond que la nuit
Dans le grand bleu elle retrouve son étoile
Je l’entends chanter, je l’entends rêver
Où est passée la baleine? (bis)
Dans l’onde la plus vieille des harmonies
Dans l’onde
Elle vient de si loin
Dans l’onde
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8. |
Chanson déprimante
03:57
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Les draps défaits, un fond d’café
Pis la grande brune qui t’a laissé
Un bout d’poème su’a porte de ton frigo
Paraît qu’a veut changer d’ghetto
A dit qu’a t’aimerait pour toujours
Fallait ben qu’ça rime avec “amour”
Refrain:
Dans la grande loterie de ta p’tite vie
Tous les espoirs étaient permis
T’as joué souvent, t’as joué perdant
Tu comptes les heures pour passer l’temps
Plus tu t’promènes dans son poème
Moins tu comprends sa mise en scène
Tu r’vois ses yeux souriants au p’tit matin
Dans l’fond tu sais qu’ça sert à rien
Tu r’gardes la garde-robe, tu sais qu’a r’viendra pas
Tu fais l’inventaire des dégâts
Refrain:
Le lit trop grand, les yeux cernés
Une autr’nuit blanche sans oublier
Ses quelques mots tremblants sur un p’tit bout d’papier
T’as fait l’grand ménage, t’as tout rangé
Les vieille photos, les rêves brisés
Tu t’rends compte qu’y est trop tard
Qu’la vie en rose c’p’t’être pas pour toé
Dans la grande loterie de ta p’tite vie
Tous les espoirs étaient permis
T’as joué souvent, t’as joué perdant
Tu comptes les heures pour passer l’temps
Tu comptes les jours pour passer t’temps
Tu comptes les mois pour passer t’temps
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9. |
Après tant d'années
03:54
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Après tant d’années à t’écouter
Refaire le grand amour
Après tant d’années à tes côtés
Elle y croit, elle y croit toujours
Ce sourire qui naît d’une vieille chanson
Ses gestes attendris
Elle sait cueillir les vraies passions
Un clin d’oeil qui dure le temps d’une vie
Refrain:
Tous ces petits riens qu’elle t’offre encore
Ces mots de rien du tout quand tu d’endors
Elle saura toujours te faire rêver
Tu sais qu’elle saura toujours te faire rêver
Alors que sans un mot elle tend la main
Te frôle du bout des doigts
Ce même frisson des jours anciens
Te surprend comme la première fois
Elle se souvient d’un feu en plein hiver
Sous le ciel de vos vingt ans
Et dans la chaleur de tes bras ouverts
Elle entend les rires de vos enfants
Refrain:
Tous ces petits riens qu’elle t’offre encore
Ces mots de rien du tout quand tu d’endors
Elle saura toujours te faire rêver
Tu sais qu’elle saura toujours te faire rêver
Avec elle...toujours rêver
Après tant d’années... toujours rêver
Après tant d’années
Les douleurs
L’urgence des bonheurs simples
Et la patience
Le temps qui passe remet tout à neuf
Après tant d’années
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10. |
Rien sans ton amour
03:04
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Paroles: Michel Dallaire, Jean-Guy “Chuck” Labelle
Musique: Jean-Guy “Chuck” Labelle
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11. |
Pour la vie
04:57
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Lorsque le soleil effleure tes paupières
Lorsque s’achève une autre nuit
Je vois dans tes yeux tout c’qui nous unit
La couleur de tes désirs
Mais cette douleur qui te hante
Revient sans t’avertir
Y’a des jours c’est comme ça, je meurs dans tes bras
Dans la chaleur d’un profond soupir
Quand le jour et la nuit se confondent
Quand ton monde chavire brusquement
Tu songes à l’av’nir, à tout c’qui t’attend
À la magie des aubes d’autrefois
Si tu trouves parfois que ton coeur est lourd
Dis-toi qu’il se remplit d’amour
Pense à moi, j’pense à toi
Ce soir le rêve nous emportera
Refrain:
T’as besoin d’un ami fidèle
T’as besoin de vivre tes amours
Te défaire des ombres qui retiennent
Tu sembles croire que je doute, mais laisse-moi te dire
T’as toujours été celle pour moi
J’t’ai promis que j’serai là
Pour le meilleur... pour la vie
Tu sembles croire que je doute, mais laisse-moi te dire
T’as toujours été celle pour moi
J’t’ai promis que j’serai là
Pour le meilleur... pour la vie
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12. |
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J’ai besoin d’dormir, de m’reposer
J’ai besoin de calme, de respirer
De retrouver un peu d’air frais
De m’retrouver où j’me r’connais
Mais là t’arrives chez nous avec tes machines
Avec tes grandes idées, avec tes usines
Pis c’est pas long que t’exploites la terre
Question d’gonfler ton chiffre d’affaires
Refrain:
Tu entres chez nous, tu cognes même plus
Te rends-tu compte que t’es pas l’bienv’nu
Combien de fois faut j’te répète
Ôte tes pieds sur ma planète
J’peux même plus m’promener dehors
Y’a un trou dans l’ciel... c’est dur su’l’corps
Tu m’arrives toujours avec tes inventions
C’est sûr que que’que part t’avais de bonnes intentions
T’es parti en peur, t’as quitté la ville
Tu patauges dans l’eau, tu patauges dans l’huile
Tu fais comme chez vous sur tous les continents
On a vu tes traces dans nos océans
Refrain:
Tu parles, tu brettes, t’as rien à dire
Tu caches tes vrais désirs derrière de faux sourires
Tes discours sont plates, tellement cyniques
On croit de moins en moins à tes politiques
Avec tes niaiseries d’guerre, tes embargos
Pis tous tes intérêts entortillés dans ton drapeau
Ça fait longtemps qu’t’es là, ça date pas d’hier
La peur, les peines, les grandes misères
Y’a longtemps qu’on t’lance des appels au secours
Y’a longtemps qu’t’es aveugle pis là t’es rendu sourd
Refrain:
Tu salis tout avec tes grosses bottes sales
Tu laisses traîner toutes tes affaires
Tu ramasses jamais tes cochonneries
T’es de plus en plus effronté
Ôte tes pieds sur ma planète
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13. |
Le chêne rouge du Nord
03:30
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Le dimanche soir, après l’souper
Mon père partait gagner sa vie
C’était toujours difficile de l’voir aller
J’comprenais pas pourquoi y pouvait pas rester
J’savais jamais comment lui dire
J’passais l’plus beau d’mon temps à essayer
J’voyais son 18 roues s’éloigner
Dans un nuage de poussière
J’m’en souviens comme si c’était hier
Refrain:
Comme un arbre, les saisons de sa vie
Le fruit de ses rêves, mes racines d’aujourd’hui
Les deux pieds sur terre, il voulait tout m’donner
La force d’aimer, le courage, la patience
Celle du chêne rouge du Nord
Aujourd’hui, j’me sens plus près de lui
Je l’vois rouler dans son courage
Et c’est l’monde à l’envers quand mes enfants m’voient partir
Je r’vois mon père sourire, quand j’pars à mon tour
Plus ça change, plus c’est pareil
Aujourd’hui on s’retrouve au même carrefour
J’ai enfin compris sa solitude
Le poids de ses absences
Enfin franchi le mur de nos silences
Refrain:
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Chuck Labelle Sudbury, Ontario
Cowboy du Nord de l'Ontario, sympathique chanteur franco-ontarien et passionné de Noël.
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