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Terre Fragile

by Chuck Labelle

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1.
Entre ailleurs et Tanger Il raconte sa vie L’oiseau des dunes aux ailles blessées Qui revient au pays Dans le train de minuit Il vit entre deux temps Les mots voilés, le ton soumis Un aller simple entre les dents Refrain: Il a besoin de vivre les ailes déployées Sur ce vent qui l’enivre en pleine liberté La hantise de l’exil Le rêve inapaisé Les adieux difficiles Toujours l’appel de l’étranger Au beau milieu de la nuit Il sent le poids de son passé Revoit les gestes insoumis D’une mère aux jeux baissés Une douce nostalgie envahit ses silences Une mer de sable au bout de la nuit Son regard en partance Refrain: Une douce nostalgie envahit ses silences Une mer de sable au bout de la nuit Son regard en partance Il a besoin de vivre les ailes déployées Il a besoin de vivre en pleine liberté Il a besoin de vivre...Il a besoin de vivre Il a besoin de vivre Sur ce vent qui l’enivre...Il a besoin de vivre
2.
Dans la nuit fatiguée, les pleurs d’une enfant Les larmes de son père qui n’sait plus consoler Tant d’espoirs barbouillés de drames et de sang C’est le monde à l’envers... le désir réprimé Le début et la fin entremêlés Victimes anonymes, sentiments clandestins Parfum de guerre au matin, victoires proclamées Jouets brûlés dans les ruines... la tête dans les mains Refrain: Manoeuvres imbéciles dans la cour du voisin Refaire les frontières pour redire la misère qui nous tient . . . coup sur coup Idées folles qui nous rongent aux p’tites heure du matin L’impression de devoir aller jusqu’au bout Jusqu’au bout Dans le bruit des fusées le même père s’en va La photo d’une enfant qu’il n’a pu consoler Dans ses yeux fatigués, le feu du combat L’éternité d’un instant qui doit tout changer Refrain: Manoeuvres imbéciles dans la cour du voisin Refaire les frontières pour redire la misère qui nous tient . . . coup sur coup Idées folles qui nous rongent aux p’tites heures du matin L’impression de devoir aller jusqu’au bout Jusqu’au bout
3.
Elle a toujours eu ses raisons Cet air lointain qui lui va si bien Et dans la nuit parfumée Elle refait les même pas Les pas d’une danse, d’une passion Sous les palmiers de son jardin Elle n’a jamais cessé de rêver À celui qui n’est plus là Refrain: Oh... toi qui dors sous les vagues Le vent te ramène à celle qui rêve en tournoyant On dit souvent qu’elle divague Elle dansera pour toi jusqu’à la fin des temps Carino.,..Tengo que bailar...nuestro baile. Carino... No me olvides... No me olvides. Te quiero. Yo te Quiero para siempre Elle n’a jamais oublié La force de sa main, de son regard La cadence de leur pas de deux Son amour de la mer Malgré le temps qui a passé Elle revit son départ Son marin qui s’en va dans le bleu Ses espoirs éphémères Refrain:
4.
Entends-tu la brise qui nous fredonne La chanson des peuples d’autrefois Entends-tu les prières, les sanglots et les chants Qui nous parlent depuis la nuit des temps Comprends-tu le silence des espèces disparues Nos déserts d’asphalte à perte de vue Comprends-tu les feux morts, les gratte-ciel chancelants Comprends-tu l’impatience des grands tourments Refrain: Au milieu du remous, une envie nous reprend L’élan d’un rêve, fragile et innocent L’appel d’une terre promise, le souffle du souv’nir Un grand besoin de lumière nous surprend Terre fragile Attends-tu que vienne le grand torrent pour tout laver Attends-tu le tremblement qui viendra tout changer Attends-tu que tout croule, ne laissant que poussière Un paysage dévasté à refaire Imagine ce qui vient, imagine un instant Découvrir le monde des peuples d’autrefois Imagine le rire, les couleurs des saisons Qui nous saoulent depuis la nuit des temps Refrain: Entends-tu les vallées, les montagnes Entends-tu les plaines, les océans Entends-tu la complainte d’une terre sans frontière Comprends-tu? Refrain:
5.
Les années passées d’vant son piano ou à caresser sa guitare Y’braillait sa vie dans son micro, voulait dev’nir rock’n’roll star Plus tard y s’est branché, y’a tourné dans les trous Plus souvent qu’à son tour Roulait sa bosse aux quatre vents, en rêvant d’être un jour Refrain: Une grande vedette du 33 tours ou d’la télévision La tête prise entr’deux haut-parleurs Qui défoncent le mur du son Y’a toujours fait du rock chromé Jamais laissé tomber Parce que veut, veut pas son rêve lui tient à coeur Les années passent, les années coulent, on vieillit comme on peut Toujours à ch’val sur nos principes, toujours les mêmes enjeux Enfin comprendre qu’on est c’qu’on est, c’qu’on a toujours été Les entrevues pour s’vider l’coeur Sans trop trop s’ répéter Refrain:
6.
J’suis parti depuis si longtemps tous les villages se ressemblent Toujours le même bar, le même clocher, quelques chômeurs de trop J’veux t’parler depuis si longtemps de tout c’qui m’tient à coeur Mais le blues me guette, le blues me prend quand j’me sens mal dans ma peau Tant d’histoires à t’raconter d’escales inattendues La rage au coeur, le mal de toujours partir à zéro Dompter cette peur qui me trahit à longueur d’insomnies Dans ces villages, dans ces visages qui me ressemblent trop Refrain: La nuit est longue, le jour s’ennuie J’me sens glisser, sans toi à mes côtés À la radio, le palmarès des coeurs brisés Je relis tous mes bouts d’papier Tous ces moments que j’ai voulu t’chanter Sur un air d’ailleurs que t’as toujours aimé Un jour on prendra l’temps d’s’parler de tout et de rien De c’qui nous fait rire, de nos amours, du voyage incertain De tous nos amis disparus, des chimères d’autrefois Un jour on prendra l’temps d’rêver comme tu voudras Refrain:
7.
Elle vient de si loin dans le temps Millions d’années contre vents et marées Dans les eaux profondes, elle joue sa vie Elle vient de si loin dans le temps Quand la mer écume, gonfle sa mante Elle descend vers un monde de silence L’immense calme du fond marin Dernier refuge quand gronde la tourmente Quand les vagues déferlent sur la grève Au loin, dans les brumes du matin Elle soulève son corps vers le ciel Les yeux tournés vers la terre des hommes J’ai vu l’aigle, le cormoran J’ai vu les étoiles de mer Je l’entends chanter, je l’entends rêver Mais j’ai jamais vu la baleine Où est passée la baleine? Quand elle surgit dans les songes d’un enfant Plus grande que le plus grand des navires Elle demeure la géante des légendes Quand elle surgit dans les songes d’un enfant Dans l’empire du grand bleu, plus profond que la nuit Dans le grand bleu elle retrouve son étoile Je l’entends chanter, je l’entends rêver Où est passée la baleine? (bis) Dans l’onde la plus vieille des harmonies Dans l’onde Elle vient de si loin Dans l’onde
8.
Les draps défaits, un fond d’café Pis la grande brune qui t’a laissé Un bout d’poème su’a porte de ton frigo Paraît qu’a veut changer d’ghetto A dit qu’a t’aimerait pour toujours Fallait ben qu’ça rime avec “amour” Refrain: Dans la grande loterie de ta p’tite vie Tous les espoirs étaient permis T’as joué souvent, t’as joué perdant Tu comptes les heures pour passer l’temps Plus tu t’promènes dans son poème Moins tu comprends sa mise en scène Tu r’vois ses yeux souriants au p’tit matin Dans l’fond tu sais qu’ça sert à rien Tu r’gardes la garde-robe, tu sais qu’a r’viendra pas Tu fais l’inventaire des dégâts Refrain: Le lit trop grand, les yeux cernés Une autr’nuit blanche sans oublier Ses quelques mots tremblants sur un p’tit bout d’papier T’as fait l’grand ménage, t’as tout rangé Les vieille photos, les rêves brisés Tu t’rends compte qu’y est trop tard Qu’la vie en rose c’p’t’être pas pour toé Dans la grande loterie de ta p’tite vie Tous les espoirs étaient permis T’as joué souvent, t’as joué perdant Tu comptes les heures pour passer l’temps Tu comptes les jours pour passer t’temps Tu comptes les mois pour passer t’temps
9.
Après tant d’années à t’écouter Refaire le grand amour Après tant d’années à tes côtés Elle y croit, elle y croit toujours Ce sourire qui naît d’une vieille chanson Ses gestes attendris Elle sait cueillir les vraies passions Un clin d’oeil qui dure le temps d’une vie Refrain: Tous ces petits riens qu’elle t’offre encore Ces mots de rien du tout quand tu d’endors Elle saura toujours te faire rêver Tu sais qu’elle saura toujours te faire rêver Alors que sans un mot elle tend la main Te frôle du bout des doigts Ce même frisson des jours anciens Te surprend comme la première fois Elle se souvient d’un feu en plein hiver Sous le ciel de vos vingt ans Et dans la chaleur de tes bras ouverts Elle entend les rires de vos enfants Refrain: Tous ces petits riens qu’elle t’offre encore Ces mots de rien du tout quand tu d’endors Elle saura toujours te faire rêver Tu sais qu’elle saura toujours te faire rêver Avec elle...toujours rêver Après tant d’années... toujours rêver Après tant d’années Les douleurs L’urgence des bonheurs simples Et la patience Le temps qui passe remet tout à neuf Après tant d’années
10.
Paroles: Michel Dallaire, Jean-Guy “Chuck” Labelle Musique: Jean-Guy “Chuck” Labelle
11.
Pour la vie 04:57
Lorsque le soleil effleure tes paupières Lorsque s’achève une autre nuit Je vois dans tes yeux tout c’qui nous unit La couleur de tes désirs Mais cette douleur qui te hante Revient sans t’avertir Y’a des jours c’est comme ça, je meurs dans tes bras Dans la chaleur d’un profond soupir Quand le jour et la nuit se confondent Quand ton monde chavire brusquement Tu songes à l’av’nir, à tout c’qui t’attend À la magie des aubes d’autrefois Si tu trouves parfois que ton coeur est lourd Dis-toi qu’il se remplit d’amour Pense à moi, j’pense à toi Ce soir le rêve nous emportera Refrain: T’as besoin d’un ami fidèle T’as besoin de vivre tes amours Te défaire des ombres qui retiennent Tu sembles croire que je doute, mais laisse-moi te dire T’as toujours été celle pour moi J’t’ai promis que j’serai là Pour le meilleur... pour la vie Tu sembles croire que je doute, mais laisse-moi te dire T’as toujours été celle pour moi J’t’ai promis que j’serai là Pour le meilleur... pour la vie
12.
J’ai besoin d’dormir, de m’reposer J’ai besoin de calme, de respirer De retrouver un peu d’air frais De m’retrouver où j’me r’connais Mais là t’arrives chez nous avec tes machines Avec tes grandes idées, avec tes usines Pis c’est pas long que t’exploites la terre Question d’gonfler ton chiffre d’affaires Refrain: Tu entres chez nous, tu cognes même plus Te rends-tu compte que t’es pas l’bienv’nu Combien de fois faut j’te répète Ôte tes pieds sur ma planète J’peux même plus m’promener dehors Y’a un trou dans l’ciel... c’est dur su’l’corps Tu m’arrives toujours avec tes inventions C’est sûr que que’que part t’avais de bonnes intentions T’es parti en peur, t’as quitté la ville Tu patauges dans l’eau, tu patauges dans l’huile Tu fais comme chez vous sur tous les continents On a vu tes traces dans nos océans Refrain: Tu parles, tu brettes, t’as rien à dire Tu caches tes vrais désirs derrière de faux sourires Tes discours sont plates, tellement cyniques On croit de moins en moins à tes politiques Avec tes niaiseries d’guerre, tes embargos Pis tous tes intérêts entortillés dans ton drapeau Ça fait longtemps qu’t’es là, ça date pas d’hier La peur, les peines, les grandes misères Y’a longtemps qu’on t’lance des appels au secours Y’a longtemps qu’t’es aveugle pis là t’es rendu sourd Refrain: Tu salis tout avec tes grosses bottes sales Tu laisses traîner toutes tes affaires Tu ramasses jamais tes cochonneries T’es de plus en plus effronté Ôte tes pieds sur ma planète
13.
Le dimanche soir, après l’souper Mon père partait gagner sa vie C’était toujours difficile de l’voir aller J’comprenais pas pourquoi y pouvait pas rester J’savais jamais comment lui dire J’passais l’plus beau d’mon temps à essayer J’voyais son 18 roues s’éloigner Dans un nuage de poussière J’m’en souviens comme si c’était hier Refrain: Comme un arbre, les saisons de sa vie Le fruit de ses rêves, mes racines d’aujourd’hui Les deux pieds sur terre, il voulait tout m’donner La force d’aimer, le courage, la patience Celle du chêne rouge du Nord Aujourd’hui, j’me sens plus près de lui Je l’vois rouler dans son courage Et c’est l’monde à l’envers quand mes enfants m’voient partir Je r’vois mon père sourire, quand j’pars à mon tour Plus ça change, plus c’est pareil Aujourd’hui on s’retrouve au même carrefour J’ai enfin compris sa solitude Le poids de ses absences Enfin franchi le mur de nos silences Refrain:

credits

released January 1, 1997

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Chuck Labelle Sudbury, Ontario

Cowboy du Nord de l'Ontario, sympathique chanteur franco-ontarien et passionné de Noël.

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