1. |
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C’est pas c’que tu dis, c’est c’que tu penses
C’est pas si t’as les moyens, c’est si tu as la chance
C’est pas les mots qui blessent, mais le regard dans tes yeux
C’est pas à la surface, faut regarder plus creux.
C’est pas c’que t’as caché, c’est c’que t’as su donner
C’est pas si tu flottes, mais si t’es bien ancré
Ce n’est pas dans le concret, ni dans les signes
C’est surtout c’que tu lis entre les lignes
Dis-moi où t’es rendu comment t’es arrivé
Dis-moi pourquoi tu pars pourquoi t’es pas resté
Dis-moi où t’es rendu peux-tu vivre sans ton passé
C’est toujours par où tu passes, non par où t’es passé
C’est pas c’que tu accomplis mais bien c’que tu essaies
C’est pas dans les résultats c’est surtout le procès
C’est jamais dans l’erreur, c’est dans la solution
C’est pas dans le contenu, c’est dans l’intention
C’est pas c’que tu vois c’est comment tu l’interprètes
C’est pas c’qui reste à faire, c’est c’qu’il y a de fait
C’est pas d’où tu viens mais où tu t’en vas
C’est tout c’que t’as reçu pas c’que tu n’as pas
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2. |
Faut pas juste en parler
04:01
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Quand tu bouges tu r’gardes plus en arrière
T’as fermé les fenêtres
Ton passé solitaire vécu dans la poussière
Un jour va disparaître
Faut prendre le temps de s’arrêter
On l’dis souvent mais
Faut pas juste en parler
T’as trouvé le noyau, la racine maître
Maintenant y’a plus rien de pareil
Tu n’veux plus ignorer toutes ces voix dans ta tête
Cette sagesse qui te porte conseil
Pour que de nouvelles choses s’écrivent
Les vielles doivent s’effacer
Y’a tellement de mots qui tombent sur ton papier
Si tu pouvais t’envoler
C’est aujourd’hui que tu le ferais
Ce s’rait des ailes qui remplaceraient tes pieds
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3. |
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T’as perdu quelque chose
Un peu plus loin là-bas
Quequ'chose que t’avais mis de côté
Mais tu ne t’en souviens pas
Tu prends plus l’temps de me parler
Tu ne me vois même plus
Faut dire que j’m’en attendais
Le dessous prends l’dessus
Tiens fort, perds pas le goût d’l’amour
Laisse-pas tomber c’qui t’appartient pour toujours
Laisse-toi pas aller, perds-pas le goût d’aimer
Tu parles de tout tu parles de rien
Y’a personne qui t’comprend
Les mots résonnent dans l’fond d’ton coeur
C’est moi qui le ressent
T’as plus de couleur dans tes yeux
Tu vis en noir et blanc
Dans un autre monde sur une autre planète
Dans un autre temps
Y’a quelqu’un quelque part qui t’aime
Y’a quelqu’un quelque part qui t’aime
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4. |
La tête veut m'sauter
03:17
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Encore une fois j’me suis fait avoir, j’ai beaucoup trop parlé
Si seulement j'pouvais être un peu plus discret
Ma vie serait moins compliquée
Toujours des mots à reprendre, j’m’entends pas parler
Et tous les gens à qui je me confie me laissent souvent tomber
Toujours le même dilemme qui semble se présenter
Toujours si difficile, à recommencer
La tête veut m’sauter
Ma vie est un grand roman, chaque page un mystère
Chaque mot chaque geste bien détaillé, mais toujours à refaire
Chaque chapitre un indice, une histoire plus intense
Remplie de risques, de passions, de dangers et de chances
Je manque de souffle
J’ai besoin de respirer
Je manque de souffle
Le jour viendra et j’aurai compris l’ampleur de mes illusions
Y’a juste moi qui peut tout changer, le sort de mes visions
Au carrefour de la chance j’apprendrai à m’aimer
Et ma vie prendra un nouveau tournant un peu plus éclairé
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5. |
Le calumet de la paix
04:22
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Les aînés nous ont parlé
Ils nous ont dit ce qu’ils ont vu
Mais personne ne semblait croire
Alors ils sont déçus, tellement déçus
Une fois de plus on baisse les yeux
La tête tournée vers la terre
Une pluie froide tombe encore ce soir
Sur chacun de nos frères
On fait partie du cercle, un rayon dans la roue
Un mélange de couleurs, entre les garde-fous
Entre nos mains, le Calumet de la paix
Ils parlent d’une vieille route
D’un chemin oublié
Ils parlent de peurs, de différences
D’un avenir troublé
Ils parlent d’un grand prince
Sur le cheval d’un guerrier
Ils parlent de mort, de conséquences
De canons étouffés
C’est l’temps des promesses
C’est le temps de changer
Une dernière chance de se dire
Qu’on va toujours pouvoir s’aimer
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6. |
Comme lui
04:50
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Assis seul à la table d’un petit restaurant
Il brasse son café
Il attend pour son lift au travail
Ça lui dit vraiment pas d’y aller
Vingt-deux années ont passé
À deux milles mètres sous la terre
Ses mains ont blanchis, son dos est courbé
Y’a pleins d’autres choses qu’il aurait voulu faire
Mais pour lui l’histoire est comme tant d’autres
Sa famille passe avant tout
Il sait bien que poursuivre un rêve
Ne le sortira jamais de son trou
Il a abandonné le goût d’l’aventure
Il vit sa réalité
Et ce matin entre la pluie et la neige
Y’a rien pour lui qui va changer
Même s’il semble un peu malheureux
Y’a encore l’étincelle dans ses yeux
Yé pas seul à vivre ce genre de vie
Moi aussi j’me sens comme lui
Il porte dans la poche de sa chemise
Une photo de celle qu’il adore
À chaque matin quand elle prépare sa journée
Elle lui redit comment elle l’aime encore
Par la fen?tre mouillée de son banc en cuir rouge
Il voit que ses chums sont arrivés
Il se lève, laisse un pourboire et se dit
Que peut-être pour lui c’est assez
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7. |
Quand t'es pas là
03:52
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J’t’ai souvent dit que je t’aimais, mais tu ne le croyais pas
J’ai laissé passer tellement d’années pour toi
Mais voilà qu’une peine t’envahit, nous trahit
T’es partie, la maison est vide sans toi
Quand t’es pas là je n’suis pas moi-m?me, je suis triste
J’aurais voulu rêver comme deux amoureux
Vivre pour toujours, te parler d’amour
Te laisser couler dans mon coeur
Quand t’es pas là je suis seul à compter les heures
J’t’ai souvent dit que t’étais la plus belle mais tu ne le croyais pas
J’te l’ai chanté tout au long de notre vie
Mais les mots ne sont rien sans les gestes
Ça tu me l’as souvent dit
Mais là ça fait mal
Faut croire que je n’avais jamais compris
Si tu prenais cet appel, je n’saurais pas quoi dire
Je suis tellement perdu sans toi
J’tourne en rond dans la maison, entouré de vieux souvenirs
L’amour pour moi ça ne s’abandonne pas
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8. |
Si je veux vivre
03:30
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J’lâche ma job, j’laisse tout tomber
J’ai besoin d'me réorienter
J’tourne en rond déconcentré
Le silence me poigne j’peux même plus penser
Assis seul devant mon êcran
Pour êcrire quelque chose mais j’sais plus comment
J’voudrais m’lever, j’voudrais crier
Mais j’ai manqué de mots
J’peux même plus parler
Si je veux vivre, si je veux vivre
Si je veux vivre, me sentir libre
J’dois vivre pour aujourd’hui
J’entre chez-moi pour me reposer
Debout là dans mon entrée
Les enfants figés devant la télé
Ça fait si longtemps y’attendent pus pour moé
Je regarde autour de moi, j’reconnais plus rien
J’sais plus si j’décolle où si je reviens
J’vois plus mes traces sur le plancher
Y’a personne qui me parle, je me sens oublié
Au milieu de ma peur, j’respire plus
J’tombe dans mon fauteuil, et puis ça continue
Pendant que ma vie tire à sa fin
J’ose pas fermer mes yeux
J’veux être là demain
Y’a tellement de choses que j’ai négligées
Comme le grand plaisir du petit déjeuner
Ma famille, mes amis devenus étrangers
Ma vie a changé, j’sais plus vers où m’tourner
J’ai jamais cru que ça pouvait m’arriver
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9. |
Yippi-kaye-oh
04:17
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Les années vont passer, les jours et les nuits
Toujours solitaire, toujours sùr de lui
Plus rapide que son ombre, à midi sous le soleil
C’est vers le ciel de l’ouest, que ses yeux sont fixés
Ses racines lui crient hé!, c‘t’encore moé c’qu’y a d’mieux bébé
Toujours là près de toi, plus lent le matin au réveil
Ça fait longtemps qu’y’a pas chanté
Yippi, yaye-oh, yippi-yaye-é
C’est dur pour lui, les choses ont bien changé
Mais quelque part y trouve le coeur de pouvoir continuer
Poursuivre ce qu’il a commencé
Yippi-kaye-oh-kayé
C’est un malade pour l’aventure, même si y’a toujours trouvé ça dur
Y prétend que c’est mieux, qu’être assis sur la clôture
Prend son cheval par les rennes, prend sa vie entre ses mains
Y'é plus dans les ténèbres, y’aime vraiment pas les villes
Y’a survécu au bogue de l’an 2000
Ça fait partie de ses talents, maintenant y'é porte-parole pour les enfants
Le cowboy court toujours
Yippi-kaye-oh kayé
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10. |
Où est-tu allé
03:46
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Le sourire sur tes lèvres, les yeux comme des diamants
Le rêve déchiré de ton coeur, l’histoire à l’inconscient
Tes mots, tes gestes s’étouffent personne ne les comprend
Au centre de ton univers rayonnait un enfant
Quand j’t’ai vu partir j’savais que t’allais plus revenir
Tes blessures étaient trop profondes
J’ai jamais perdu espoir, qu’un jour on allait se revoir
Où es-tu allé?
Tu n’as jamais pu raconter le sens de ton départ
Ce vide qu’on s’est partagé, je le ressens encore
Ces distances qu’on s’exige animent c’qui nous entoure
Tous ces miroirs diluent l’espoir de se revoir un jour
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11. |
C'est de là que tu viens
02:41
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Es-tu fier de tes ancêtres
Es-tu fier d’où tu viens
Es-tu fier de tes ancêtres
As-tu pris le temps de faire le lien
Es-tu fier de tes alliances
Es-tu fier d’où elles viennent
Es-tu fier de tes racines
De tes grands-mères bohémiennes
C’est ta force, tes faiblesses, tes joies et tes peines
C’est ta langue, ta couleur les taches sur tes mains
Où tu t’en va s, c’est de là que tu viens
Es-tu fier de tes conquêtes
Es-tu fier de tes défaites
As-tu peur parfois de ton être
De ta table jamais prête
Es-tu fier de c’que tu deviens
Te vois-tu te courber par osmose
Es-tu voulant de vivre où il n’y’a plus de vie
Espérant que ta rose explose
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12. |
Plus jamais comme avant
04:53
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Quand la tempête inondera tes rêves, quand tu s’ras debout devant moi
Quand une fois de plus tu m’regardes, et tu te demandes pourquoi
J’viendrai à ton secours mais rien n’sera plus jamais comme avant
Quand le vent soufflera sur ta porte, quand le tonnerre l’aura défoncée
Quand l’éclair viendra briser ton miroir, sans jamais s’annoncer
J’viendrai à ton secours mais rien n’sera plus jamais comme avant
Y’a longtemps que j’te regarde
T’écraser lentement sous le poids
Si longtemps que j’veux te venir en aide
Plus capable de garder mon sang-froid
J’viendrai à ton secours
Mais rien n’sera plus jamais comme avant!
Dis-moi c’qui passe dans ton regard, dis-moi donc c’qui passe dans tes yeux
Je vois bien que tes peines te dépassent, t’as perdu c’que t’avais d’plus précieux
C’t’une épreuve dans ta vie, et rien n’sera plus jamais comme avant
Quand le silence remplira ton vide, quand ton vide s’ra devenu tellement lourd
Quand tes mains seront rongées d’colère, souviens-toi qu’y’aura toujours l’amour
J’viendrai à ton secours mais rien n’sera plus jamais comme avant
Quand les montagnes chanteront tes échos, quand les eaux s’étendront devant toi
Les empreintes de tes pieds dans le sable, te porteront plus près de moi
J’viendrai à ton secours, mais tu n’sauras jamais que c’est moi
Quand pour la dernière fois tu t’inclines, dans le clin d’oeil d’une centaine d’années
Comme tant d’autres avant toi, depuis toujours, tu chercheras ta liberté
J’viendrai à ton secours mais rien n’sera plus jamais comme avant
Après chaque grand respire
Après chaque grand soupire
Pendant tout ce temps-là
Moi j’pensais en mourir
Mais la vie continue...
Et rien n’sera plus jamais comme avant!
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13. |
Le vieux chanteur
03:29
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Y chante moins fort, y chante plus bas
Sait parfaitement où il s’en va
Un peu plus vieux, un peu plus beau
Passe moins souvent à la radio
Y’é moins pressé, y’aime plus la vie
Il pense à c’qu’il a accompli
Y’adore sa femme et ses enfants
C’est eux qui sont plus importants
Y s’demande si on pense à lui
Si on entend encore ce qu’il dit
Un comédien, un grand acteur
Qui marque nos vies, marque nos coeurs
Le vieux chanteur
La mode, y’en est moins conscient
Y’est plus sensible aux changements
Les journées lui paraissent plus longues
Comme son voyage autour du monde
Il voit déjà venir le jour
Où le monde vivra dans l’amour
Ce s’rait pour lui une grande victoire
Ce s’rait la fin d’une belle histoire
Il sait qu’un jour il pourra voir
Debout devant son grand miroir
Le reflet des ses mélodies
La splendeur des mots qu’il a dit
Le vieux chanteur
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Chuck Labelle Sudbury, Ontario
Cowboy du Nord de l'Ontario, sympathique chanteur franco-ontarien et passionné de Noël.
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